mardi 13 mai 2014

4 étapes pour se défaire de ses croyances néfastes



Comment se défaire de ses croyances néfastes ?Les croyances se révèlent comme un élément indéniable de la vie de chacun. Et pourtant, en prenant le dessus sur le reste notre conscience, elles peuvent être néfastes. Dans le yoga, on considère que chaque chakra est lié à un aspect de notre vie. Le 7è chakra est celui qui gouverne notre système de croyance. Je vous invite à le découvrir et le comprendre pour que vous puissiez par la suite, vous défaire des attachements.

Comment les croyances se créent-elles ?

Pour commencer, je souhaite partager avec vous, cette réflexion de Ken McLeod, un professeur de bouddhisme tibétain : « (…) vous devez avoir la foi et non vous reposer sur des croyances. La foi est la volonté d’être ouvert au mystère de l’expérience. Cela diffère de la croyance, qui est la tentative d’interpréter l’expérience conformément aux modèles habituels déjà en place, incluant ceux hérités de votre culture et de votre éducation. » Cela introduit l’idée selon laquelle la croyance doit être remise en cause avant d’être acceptée, conformément aux principes du 7è chakra. 

Ainsi, 4 questions permettent de déterminer cette valeur d’une croyance. 

1.Tout d’abord, il faut se demander si elle est vraie ou non. 

2.Puis, se demander sur quelles base et connaissance cette première question a-t-elle été répondue. Ainsi, vous pouvez avoir une idée de sa provenance et des éléments qui vous poussent à y adhérer. 

3.Ensuite, il est important de se questionner sur l’intérêt de cette croyance dans votre vie. Vous est-elle utile ou au contraire, ne vous empêche-t-elle pas d’avancer ? 

4.Enfin, la quatrième question « quelle croyance pourrait m’aider davantage ? » vous permettra de vous rendre compte de vos besoins et de mieux diriger votre esprit vers cela. 

Les croyances sont liées aux pensées et aux attachements

Les attachements sont les sources de déséquilibre de votre mental. Naturellement, ils sont reliés à l’excès et  vous empêchent d’avoir l’esprit clair et de réaliser l’universel et l’infini. Ils ont également une certaine pression qui vous empêche de relâcher les blocages, ce qui freine votre avancée, votre épanouissement. 

Dans votre étude de la valeur et de l’intensité de votre croyance, essayez de prôner l’équilibre. Cela vous mènera tout d’abord vers une capacité de détachement, qui vous apportera la liberté ultime. Pour cela, il vous faudra travailler l’équilibre du 7è chakra - c'est-à-dire, le fait de ne pencher ni dans l’excès, ni dans le déficit. Ses caractéristiques sont notamment la connexion spirituelle, la sagesse et la maîtrise, l’esprit ouvert et la capacité de questionner ainsi que la capacité d’assimiler et d’analyser de l’information. Ce sont ces mêmes caractéristiques qui vous aideront à juger la valeur de votre croyance, déterminer vos attachements néfastes et vous en défaire. 

4 étapes pour se défaire de ses attachements

Après avoir compris le lien qui existe entre la croyance, l’attachement et l’emprisonnement invisible dans lequel vous êtes, je vous invite à mener une action en 4 étapes.  

1.Identifier un attachement. Tout d’abord, il faut faire la nuance entre le détachement et l’indifférence. Le détachement, contrairement à l’indifférence, ne renvoie pas au déni. Ainsi, lorsque vous identifiez votre attachement à l’argent, au plaisir, à la possession, au pouvoir ou encore à l’opinion des autres, vous en détacher ne signifie pas que vous les reniez. 

2.Déterminer les croyances qui soutiennent l’attachement. Demandez-vous quelles sont les sources de votre attachement, pourquoi est-il aussi important pour vous de le retenir ?

3.Visualiser et écrire comment ce serait de ne plus avoir cet attachement. Généralement, la croyance vous met dans une bulle ou sous des œillères vous empêchant d’avoir une vision plus large de vos besoins et de vos capacités. Enlevez-les, sortez de votre bulle et autorisez-vous un voyage imaginaire vers un horizon plus lointain, sans votre attachement, sans aucun attachement.  

4.Brûler ce que vous avez écrit. Dans votre processus de détachement, cet acte vous apporte un premier sentiment de délivrance. 

2 solutions pour ne plus laisser vos croyances néfastes vous emprisonner

La capacité de ne pas se laisser engloutir par de nouvelles croyances dépend de chacun, de chaque expérience, de chaque vécu, de la vulnérabilité. Des solutions doivent être appliquées chaque jour, jusqu’à ce qu’elles soient définitivement ancrées en vous. 

La première solution est de constamment vivre dans la conscience. Dans le yoga, il s’agit d’atteindre et d’entretenir l’équilibre du 7è chakra. Vous restez alors maître de votre esprit et respectez votre propre liberté. Dans tous les domaines, vous aurez la capacité d’arrêter des activités reliées à votre attachement, de vous tourner vers de nouvelles, de les suspendre, de les reprendre, en toute conscience. 

La deuxième solution réside dans la méditation, à faire tous les jours. Soyez en phase avec vous-même et prenez conscience de votre propre évolution, de celle de votre esprit et de celle de votre corps. La méditation est le meilleur moyen de se connecter avec son intérieur profond, puis de trouver sa place dans tout ce qui se passe à l’extérieur. Si vous pratiquez le yoga, tournez-vous aussi vers le Savasana, la posture de relaxation finale. 







Cet article participe à l’événement « A la croisée des blogs », dont le thème du mois, « Nos systèmes de croyances », a été soufflé par Patricia Letang.

dimanche 13 avril 2014

7 mythes sur la mission de vie



Comment donner du sens à sa vie ? Cette question est posée dans la nouvelle édition de « A la croisée de blogs » et à travers l’article d’aujourd’hui, je tenterai d’y répondre par une des sources d’épanouissement du yoga : la mission de vie. Votre mission de vie peut vous conduire au bonheur, de vous connaître, de vous épanouir, et finalement de vivre ce bonheur pleinement. Je vous invite à découvrir 7 mythes sur la mission de vie, inspirés de Stephen Cope.

Mythe n°1 : Pensez-vous ne pas avoir de mission de vie ?
Vous le pensez à tort, parce que chacun d’entre nous, sur cette terre, a une mission de vie. Il arrive à beaucoup de personne de ne pas y croire, pour une raison ou une autre. Cela entraine le refus d’acceptation de ce que vous avez en vous, de vos talents, de vos dons, et ainsi, ne pas à s’en responsabiliser.  Si vous n’arrivez pas à trouver votre mission de vie, vous pouvez vous inspirer des histoires de vos proches, celles qui ont réussi à suivre leur voie.

Mythe n°2 : Pensez-vous que la mission de vie est inatteignable ?
Cette pensée provient probablement de vos activités présentes qui ne vous donnent pas le temps de penser à votre mission de vie, qui vous semble bien lointaine. Et pourtant, cette dernière n’est pas une romance, la mission de vie est accessible et il se peut même qu’elle soit déjà très proche de vous. Prenez le temps, dans le présent, de l’identifier. Ensuite, vous pourrez suivre le chemin qu’elle vous trace pour vivre pleinement votre bonheur. 

Mythe n°3 : Pensez-vous n’avoir qu’une seule mission de vie ?
A vrai dire, la mission de vie que vous identifiez dans un premier temps peut évoluer au fil du temps. Elle se transformera, sera plus mature, vous présentera d’autres chemins. Lorsque vous aurez choisie votre mission de vie, donnez-vous la possibilité de la modeler en cours de route, puis, de la surpasser. Ne l’enfermez pas dans une position dans laquelle elle ne peut pas prendre un envol.

Mythe n°4 : Pensez-vous que votre mission de vie n’est pas assez grandiose pour en être une ?
Effectivement, elle n’est peut-être pas grandiose mais il s’agit tout de même d’une mission de vie qui a son importance. Ce que vous pensez être une petite mission de vie s’imbrique dans l’immensité de notre monde, avec les missions de vie des 7 milliards d’autres personnes pour le transformer. Pour illustrer cela, on peut prendre exemple sur les engrenages d’une montre. Chaque pièce, grande ou petite, simple ou complexe, fournie un travail. Ensuite, c’est l’ensemble de ce travail qui permet à l’outil de fonctionner correctement. 

Mythe n°5 : Pensez-vous que votre mission de vie doit-être impérativement située dans le domaine professionnel ?
Oui, elle peut s’exprimer dans votre vie professionnelle, mais pas exclusivement. En effet, votre mission de vie peut concerner n’importe quel domaine de votre vie, par exemple, le domaine familial, social ou encore dans celui des loisirs. 

Mythe n°6 : Pensez-vous que votre mission de vie doit être réalisée sans effort ?
Elle peut être plaisante, mais elle peut également nécessiter des efforts de votre part.  L’importance des efforts à réaliser n’est pas une caractéristique à considérer dans la définition de votre mission de vie. En effet, il est possible qu’elle concerne un domaine ou une zone que vous ne cernez pas ou que vous ne maîtrisez pas encore. Observation, réflexion, choix, acte, cela ne vient pas toujours tout seul. Cependant, en l’acceptant et le faisant avec plaisir, vous pouvez accomplir votre mission de vie dans un effort joyeux. 

Mythe n°7. Pensez-vous que l’accomplissement de votre mission de vie est une finalité ?
Vous le pensez à tort. Je dirai plutôt qu’une mission de vie est un moyen, une façon de vivre et non une destination. Elle vous permettra de mieux vous connaître et ainsi de vivre continuellement dans le sens de vos propres souhaits, de vos propres désirs. Nous disions que les missions de vie évoluaient. Ainsi, lorsque vous avez l’impression d’avoir atteint un objectif, d’autres se présentent à vous. Il se peut également que vous ayez l’impression que votre mission initiale ne soit pas achevée et vous décidez de vous tourner vers une autre. A ce moment-là, ne considérez pas votre geste comme un abandon, mais de nouvelles possibilités qui s’offrent à vous. Toute expérience que vous avez acquise n’est pas vaine et n’est pas une fin, il s’agit d’un bagage que vous emportez avec vous pour en affronter d’autres. 

Enfin, comment déterminer votre mission de vie ?
Au terme de cette lecture, vous avez compris que la mission de vie vous permet de donner un sens à votre vie. A la vôtre, parce que vous partez d’une introspection sur vous-même à la recherche de ce que vous êtes au plus profond de vous. Ainsi, votre mission de vie correspondra à votre identité personne et à vos propres valeurs. Vos qualités, vos compétences, le meilleur de vous-même vous permettrons ensuite, dans le bonheur, d’apporter votre contribution au monde qui vous entoure. Sans mission de vie, vous ne pouvez pas vraiment dire que vous avancez, encore moins que vous soyez épanouis. Les embûches seront plus importantes et posées par vous-même à travers le l’ennui, la fatigue, le manque de motivation, voire la dépression. La mission de vie est une ressource importante dans le yoga, à appliquer au dans toute vie. 


Cet article participe à l’événement mensuel de Développement Personnel.org, cette fois-ci, initié par le blog Ma vie en mains.

samedi 15 mars 2014

Les 5 étapes du bonheur selon le yoga



Le yoga n’est pas uniquement basé sur les postures originales, il s’agit d’un art complet qui agit sur la personne en tant que corps et esprit, mais aussi dans l’environnement dans lequel elle vit. J’ai choisi de vivre et d’enseigner ce mode de vie avec la grande satisfaction de pouvoir enfin vivre le vrai bonheur que je connaissais plutôt mal. En effet, le yoga me permet d’atteindre le bonheur, qui se manifeste par la paix avec soi-même et avec les autres. C’est ce que nous enseignent les niyamas à travers 5 étapes.

1ère étape : le Niyama Saucha, la pureté 

Le principe du Niyama Saucha réside dans la conviction que les impuretés que nous côtoyons au quotidien, une atmosphère négative, des sentiments de troubles sont des blocages à l’accès au bonheur. Un travail de purification sur soi est alors à exécuter régulièrement afin de pouvoir s’élever spirituellement, et d’avoir la capacité de maîtriser ses sens. Ainsi, le bien-être qui est déjà en nous peut être ressentit pleinement, avec de nouvelles habitudes adéquates. 

Par exemple, nous pouvons opter pour des gestes respectueux pour notre environnement à travers la consommation de nourritures saines et biologiques. Ou encore, nous pouvons nous cultiver de manière inspirante et constructive pour l’esprit au lieu de nous attarder sur les manipulations médiatiques qui polluent notre façon de penser et d’agir. Mais aussi, le simple fait de vivre dans un environnement désordonné entraîne le désordre dans notre esprit, dans notre façon d’être, dans notre vie. 

2ème étape : Niyama Santocha, le contentement 

Dans le yoga, le principe de contentement fait référence à l’acceptation de soi, de sa situation et de ses avoirs. Cela n’est pas forcément un frein à l’ambition, mais avant cela, il est important de prendre conscience de notre valeur personnelle et de nos valeurs exceptionnelles. C’est une réalité que l’on n’a pas à envier à autrui, dès lors qu’on accepte de faire confiance à la puissance de notre propre force créatrice. Par exemple, face à l’échec d’un examen, l’attitude idéale est de se tourner vers les causes au lieu de se laisser abattre.
De la même manière, il est important d’apprendre à recevoir. Face à des exigences de plus en plus élevées, nous avons la critique facile et passons à côté du bonheur procuré par le fait de recevoir et le plaisir de celui qui nous le donne. Par exemple, lorsque notre enfant nous donne un dessin, apprenons à le recevoir et ne lui enlevons pas ce plaisir en lui reprochant un coloriage mal fait. 

Enfin, le Niyama Santocha met l’accent sur la gratitude que l’on devrait avoir continuellement envers la vie, qui nous offre des cadeaux exceptionnels tous les jours. En effet, à force de rechercher ce que l’on n’a pas, ou oublie ces bonnes choses dont nous disposons pourtant. Par exemple, votre vol est annulé pour cause de brouillard. Au lieu de s’énerver, rendre grâce au fait d’être encore au sol. Mais aussi, le sourire de son enfant, le plaisir d’écouter de la musique dans les embouteillages, la découverte d’un livre, tout cela peut être matière à satisfaction.

3ème étape : Niyama Tapas, la discipline enthousiaste 

Le Niyama Tapas part du principe que l’effort peut se faire avec plaisir. Pour cela, il ne faut pas sauter les étapes et essayer d’aboutir à des défis impossibles. Ici, il est important de prendre conscience de ses limites et de les dépasser progressivement. Il est également important d’accepter les situations et d’agir en conséquence. Le dépassement de soi et toute action se fait alors avec bonheur dans la mesure où les objectifs sont établis de manière réaliste et le fait de pouvoir se projeter dans une réussite certaine apporte la joie et la satisfaction. 

Par exemple, dans le désir de perdre du poids, il faut déjà se projeter dans la situation à venir et y trouver la source de satisfaction évidente. Puis, viser des objectifs réalistes, tel que perdre une taille, puis une autre…  en considérant les capacités physiques et mentales. Il est inutile de programmer une perte immédiate de trois tailles dans des conditions de souffrance et aboutir à un échec. 

4ème étape : Niyama Swadyaya, la recherche et l’observation du soi intérieur 

Le bonheur, c’est également se connaître pour pouvoir s’accepter. Nous ne pouvons pas être vraiment heureux en subissant des influences extérieures et finalement, devenir quelqu’un d’autre. Le principe du Niyama Swadyaya réside alors dans la connexion de soi avec sa vraie nature tout en contrôlant les fluctuations du mental. Ainsi, une fois que l’on sait ce que l’on est, ce que l’on aime, ce que l’on veut, il faut travailler sur trois points importants pour aboutir au bonheur qu’il apporte. Tout d’abord, la concentration de notre conscience sur ce que nous sommes nous permet de ne pas nous laisser influencer par autre chose. Ensuite, la méditation est ce moment où nous commençons à vivre ce que l’on désire en étant impassible face aux autres possibilités. Enfin, l’extase est ce moment où l’on réussit à être totalement nous-mêmes, dans toute notre splendeur. 

Plusieurs outils peuvent nous permettre de trouver ce que nous sommes, puis de travailler sur ces points. Le développement personnel, la lecture de certains textes classiques, l’écoute de la musique sont par exemple des outils qui nous ouvrent vers nos propres voies pour une connexion avec le soi intérieur.

5ème étape : Niyama Ishvara-Pranidhana ou l’abandon au divin

Ce que l’on apprend par des postures en yoga se transposent par des comportements dans la vie quotidienne. Le Ishvara Pranidhana est une posture qui évoque parfaitement cela. Dans un premier temps, la réalisation de la posture évoque les résistances physiques, et il est bon d’en prendre conscience dans le calme. Cela peut se transposer sur une situation difficile que l’on vit. Ensuite, ces résistances se réduisent et nous nous avons la possibilité de performer  notre posture dans la sérénité. Dans le quotidien, cela fait référence à l’ajustement des réactions par rapport à une situation désormais posée dans le calme et sans stress. Enfin, nous aboutissons à un résultat parfait avec l’aide des niyamas précédents, en considérant le principe de contentement (niyama santocha), en le faisant sans considération d’effort contraignant (niyama tapas), correspondant à notre soi intérieur (niyama swadyaya). 

Ainsi, nous pouvons nous épanouir dans le bonheur. 

Diva Yoga

Sources : Articles de Pierre Bélisle et Manuel de formation de professeur de yoga

Ce mois-ci, cet article répond au thème « Le bonheur, tout le monde est à sa recherche mais qu’est-ce que c’est ? », organisé par le blog Les livres du bien-être pour l’événement A la croisée de blogs.


mardi 11 février 2014

Découvrez comment une professeure de yoga a surmonté sa difficulté à relaxer



Je suis professeure de yoga depuis maintenant plusieurs années. Mes débuts n’ont pas été faciles parce que j’ai été confrontée à un blocage majeur. Les gens ont souvent du mal à croire que cela m'est déjà arrivé. Mon problème était que je ne n'étais pas capable de me relaxer. Et pourtant, la relaxation est un point primordial dans le yoga! Aussi simple que la relaxation puisse sembler, elle n’est pas toujours simple. Dans cet article, je partage mes difficultés à relaxer ainsi que les solutions qui m’ont permis de, finalement, réussir la relaxation finale en yoga, la posture Shavasana. 

Les rôles des postures dans le yoga
Le yoga est plus qu’une discipline, il s’agit d’un état d’esprit. La pratique du yoga se manifeste principalement par la réalisation d’exercices spécifiques. Chacun d’eux a un objectif bien défini, destiné à favoriser votre bien-être et votre épanouissement.

Les postures du yoga sont alors très importantes et pour bénéficier de leurs bienfaits, il faut les appliquer correctement. Parmi les bienfaits au niveau du corps, on peut citer par exemple, son action sur une meilleure circulation sanguine, sur la stimulation des nerfs ou encore sur le bon fonctionnement des organes. Les bienfaits au niveau du mental entraînent vers la connaissance de soi, l’estimation de soi et la confiance en soi.

Shavasana
Je vous l’accorde, les postures du yoga ne sont pas toujours simples et les plus complexes nécessitent de la rigueur, de l’entraînement et de la souplesse. Mais celle dont je vais vous parler, et qui m’a été très difficile à appliquer, est toute autre. Il s’agit de la posture Shavasana, une posture de relaxation totale. Dans la forme, il « suffit » de s’allonger sur le dos et de rester immobile pendant une dizaine de minutes. Rien de plus simple, me diriez-vous !

Cet exercice est à réaliser à la fin de chaque séance de yoga, permettant à votre corps et votre esprit de se rééquilibrer, favorisant la détente complète, notamment par le calme de l’esprit et des émotions. 

Difficultés relatives à la posture Shavasana et à la relaxation
A vrai dire, cet exercice fait partie des plus difficiles à réaliser en yoga. Et je l’ai compris en me penchant sérieusement dessus, en me rendant compte que je l’évitais pendant plusieurs mois, parce que je ne réussissais pas à le faire. 

En fait, la difficulté ne résidait pas dans la posture proprement dite, mais d’un problème dans mon mental. L'introversion que cette posture exige est très importante, et je n’arrivais pas à me concentrer. Si mon corps ne bougeait pas, mon esprit allait dans tous les sens ! Pendant ces minutes d’immobilité, j’en profitais pour faire des listes de courses dans ma tête, penser aux diverses choses qui me sont arrivées dans la semaine, parfois même ressortir de vieux souvenirs qui me tourmentaient ou qui m’amusaient. Je n’étais pas concentrée sur ce que je faisais présentement. Le résultat était inévitable, je n’étais pas aussi sereine que j'aurais voulu l’être. 

Solutions pour la réussite de la relaxation
En avançant dans le yoga, j’ai réalisé l’importance de la réussite de cette posture et des bienfaits qu’elle apporte. Il m’a fallu beaucoup de temps pour la réussir, voire, beaucoup d’énergie pour surmonter ce blocage! Le yoga m’apprend notamment à me surpasser, mais de manière objective, en restant réaliste. Les solutions sont venues d’elles-mêmes dès lors que l’acceptation de ma situation a été acquise. 

J’ai alors accepté le fait que cette posture d’immobilité nécessitait un entraînement et que je ne la réussirais pas du jour au lendemain. Chaque « échec » était devenu une motivation pour m’améliorer.
J’ai reconnu le moment précieux que cette posture m’apportait, le moment présent. Je devais mettre tout autre objectif de côté pour ne faire que ressentir ce moment présent. 

J’ai appris à vraiment me relaxer et à relaxer mon esprit, en éloignant les sujets de diversion. Pour cela, je me concentrais sur ma respiration, et au besoin, je ramenais mon esprit à mon corps étendu sur le sol.
Et bien entendu, j’ai amélioré mon espace en me créant une atmosphère favorable à ma relaxation finale. Mes petits nécessaires étaient des bougies ou des fleurs. J’aspirais au calme et je me donnais les moyens de l’atteindre. 

Finalement, pour moi, le fait de ne pas avoir réussi cette posture Shavanasa a été une expérience extraordinaire et fructueuse. Elle a reflété ce que le yoga me promettait, dans le sens où il pouvait s’appliquer dans ma vie de tous les jours. Pour conclure, cette phrase tirée d’une de mes publications résume très bien ce que j’ai appris durant cette période difficile : « Votre tapis de yoga est un laboratoire pour votre vie. »

Diva Yoga

Par cet article, je contribue à l’événement A la croisée des blogs sur le thème de « Ce qui a boosté mon cheminement », organisé ce mois-ci par le blog TERRES DE REPOS.